GENEALOGIE DE LA FAMILLE PLANTY
Du coté PLANTY nous avons :(archives nationales V 447 pg 95 Affaire Planty et Peyraud) (B.PLANTY la Torche au Roy 17800 Pons)
I Francois Planty, cabaretier (1730 ? - +1772 ?) ?-* 1750 ? * Jeanne Ligier d'ou:
1. Elie Léonard Planty (175-1823) marchand à la grange du F, puis juge de paix et propriétaire du château de Marthon en Charente (qui suit)
2. Marie Planty >1755 vit à St Germain * en 1776 à François Guimblot (fils de Gabriel Guimblot et Marie Labrousse)
3. Abraham Planty >1756 * en 1778 à Jeanne Guimboton
4.
Jacques-Abraham Planty (1766) agriculteur à St Germain * en 1801 à
Marie Barbé-Gignac
II Elie Leonard Planty est né en 1752 à St Germain dans le canton de Marthon, il est marié vers 1778 à Anne Légeron (1759-1826), fille de Pierre Légeron, chirurgien et de Julie Marthe Desmachies. d'où:
(VOIR A LA FIN DU DOCUMENT LES DETAILS DE SA VIE PENDANT LA REVOLUTION)
Jacques Planty
Louis Planty
Raymond Planty
Jeanne-Julie Planty
François Planty
Jean Planty
Jacques Planty
Jacques Planty
1) Jacques François Planty (1780-1812) agriculteur, célibataire qui meurt au château de Marthon.
2) Louis Planty (27/06/1781-10/12/1855), tourneur a Marthon, marié en 1° en 1805 à Jeanne Martin, de Dordogne d’ou :
-A Jean Planty
- B Martin Planty
- C Thomas Planty
- D Thomas Planty
- E François Planty
- F Thomas Planty
- G Delie Planty
- H Léonarde Planty
du 2° mariage
- I Thomas Planty
- J Elisabeth Planty
- K Adèle
1) Louis Planty (14/06/1835)
2) Claude Planty (18/08/1836-1917), verrier à Saintes * Ernestine Raeckelboom (1838 -1906) fille de x et Marina Affra d’ou :
2.1- Ernest Planty (1862-1932) verrier à Vierzon * 1886 Sophie Renaud (1868 à ons-1927 à Paris) fille d’Alphée Renaud notaire à Paris d’ou :
2.11 Marina Planty * Georges Lauranceau
2.111 Jean Laurenceau * Annunciad Alessandri de Corse d'où:
2.111.1 Noël
2.111.2 Maryvonne Laurenceau
2.111.3 Georges Vivien Laurenceau
2.111.4 Marie Christine Laurenceau
2.112 Hélène Laurenceau * Jean Tarin d'où:
2.112.1 Marie-Thérèse Tarin
2.113 Jacques Laurenceau * Géneviève Arnaud d'où:
2.113.1 Dominique Laurenceau
2.113.2 Henri Laurenceau
2.113.3 Odile Laurenceau
2.113.4 Anne Laurenceau
2.114 Marguerite Laurenceau
2.12-
Francoise Planty * Auguste Lecorbiller
2.121 Irène Lecorbiller * Hubert Mähi d'où:
2.121.1 Isabelle Mähi
2.121.2 Cécile Mähi
2.121.3 Bernard Mähi
2.121.4 Armelle Mähi
2.121.5 Hervé Mähi
2.121.6 Elise Mähi
2.121.7 Anne-Françoise Mähi
2.13 Louis Planty * Genevieve Heunequin d’ou :
2.131
Bernard Planty * à Gisele Pignon d’Aigrefeuille d’Aunis,
2.131.1 Joëlle Planty * d'où:
2.131.11 Cécile
2.132 Paul Planty * à Nicole Rockllenski, d'où:
2.132.1 Jean Louis Planty
2.132.2 Antoinette Planty
2.132.3 François Planty
2.14 Jean Planty * Marie Louise Bourdier d’ou :
2.141 Claude Planty officier de marine * à Janine Carl d'où:
2.141.1 Isabelle Planty
2.141.2 Christophe Planty
2.141.3 Pierre Planty
2.141.4 Xavier Planty
2.141.5 Louis Planty
2.142 Janine Planty * Jacques Barbary
2.142.1 Brigitte Planty
2.142.2 Martine Planty
2.142.3 Catherine Planty
2.142.4 Isabelle Planty
2.142.5 Christine Planty
2.143 Marie Rose Planty * Yves Leroy d'où:
2.143.1 Christian Leroy
2.143.2 Florence Leroy
2.144 Marie France Planty * Pierre Poincelet
2.144.1 Anne Poincelet
2.144.2 Jean Pierre Poincelet
2.144.3 Eric Poincelet
2.144.4 Béatrice Poincelet
2.144.5 Philippe Poincelet
2.2 Jeanne Planty (1863 * 1887 Léonidas Grasset, pharmacien à Barbezieux
2.3 Louise Planty (1855-), verrier à Saintes
2.4 Marina Planty (1868-) * Jeanne Robin, avocat à Cognac
3) Marie Planty (1841-1893) employée de commerce * Désirée Raeckelboom
4) Albin Planty, interné à Lafont
B) Martin Planty (1807-188.) bonnetier à Angoulème * Irma Léger d’ou :
1) Louis Planty, quincailler à Angoulème, mort célibataire
2) Albert Planty, Bourelier, épouse Marie Planty, fille de Benjamin d’ou 1 fils mort jeune
C) Thomas Benjamin Planty (1808-) tanneur à Alger, marié 2 fois. Sa 2° épouse était une Lombardi. Il eût :
1) Jean Planty employé de commerce à Angoulème * Y Delage, d’ou :
- Albert Planty, carrossier à Bordeau
- Antoinette Planty
2) Marie Planty Institutrice à Angoulème * Albert Planty d’ou
-
Albert Planty
D)
Thomas Planty
(1809-1810)
E)
François, Jacques Planty (05/01/1813-15/05/1815)
F)
Thomas Planty (30/10/1814)
G)
Délie Planty *
Y Faucher parti en Algérie d’ou :
1) Fanny Faucher
2) Marie Faucher
3) Benjamin Faucher
H) Léonarde Planty (x - 1853) * Jean Baptiste Mazelaire ( 1798-1861), épicier à Marthon, d’ou :
1) Marie Mazelaire (1838-1920) * le 10/10/1860 à Georges Feuillerand (1830-1919), chirurgien. d’ou :
- un fils médecin en Eure et Loire
2) Euza Mazelaire (1843-1855)
Du second mariage de Louis Planty en ? avec Marthe Blanchon Lasserve, veuve Pinasson il y eut :
I) Thomas Planty dit Emile (07/08/1830- ) * Hortense Planty, veuve Touchet fille de François Planty, sa cousine germaine. Il est percepteur à Salers, Cantal et ils eurent :
- Marthe Planty (1860-1940) morte à Girac près d’Angoulème.
- Maurice Planty, commerçant, mort au Tonkin, célibataire.
- Raoul Planty (1866-1885), étudiant
J) Elizabeth Planty (8/05/1833-13/03/1834)
K) Adèle Planty
3) Raymond Planty (1793-1825) horloger à Paris, mort à Poitiers ?
4) Jeanne-Julie Planty 1786 ??
5) François Planty mars 1788 ??
6) Jean Planty, dit Beauchamps (1791-1838), tanneur * en 1813 Marie Sophie Barret et * Joséphine Blanchon. La postérité est éteinte.
7) Jacques Planty, dit Beauchamps, 1791 propriétaire, * Marie Blanchon Lasserve.
8) Jacques-Francois Planty (1801-1870) propriétaire au grand Breuil, allié en 1° à Marie Lafond ou Lafard d’ou :
A- Victor Planty mort à 14 ans, parrain de Numa
B- Marthe Louise Hortense Planty (1860,-1907) mariée en 1850 à Jacques Touchet, notaire, d'ou :
I Louis Eugène Touchet né à St Germain (04/05/1853-1914)* Jeanne Françoise Marie Louise Planty, fille de Numa, sa cousine, il est medecin colonel, d'ou :
IIa Anne Touchet en juillet 1891 à St Estèphe, mariée à René Donzeau, d’ou :
-
Louis Donzeau * Anne-Marie
Sevre
(née à Saint Barthélemy (Guadeloupe), fille de
Joseph Henri Georges Sevre et de Marie Louise Marguerite Angèle Guillon)
- Jacques Donzeau
- Marie-Françoise Donzeau * Claude Vaugelas
- Marie Laure Donzeau * Michel Betoul
- Pierre Donzeau
- Jean Donzeau * Marie Claire Ponsan
IIb Simone Touchet, née à Rochefort le 05/10/1896, mariée à Gilles Bugeau d’ou : (voir détail dans famille bugeau)
- Françoise Bugeau * Raymond Giraud
- Chantal Bugeau * Gordon Bokwood
- Odile Bugeau * Jean de Roussel de Préville
- Jêrome Bugeau 28/9/1931-12/12/1948 .
Jacques François Planty se remarie en 1828 à Rose Duvoisin (1805-1873), d’ou :
C- Pierre Numma Planty (1839-1914), propriétaire au grand Breuil, mariée à Marie Françoise Barbet (1848-1936), fille de de médecin de Salers d'ou :
- Jeanne Françoise Marie Louise Planty, née à Marthon le 02/6/1866 morte à St Germain le 30/12/1954, épouse Louis Eugène Touchet (cf plus haut)
- Marie Marthe Gabrielle Planty, née à Salers le 1/4/1868, morte célibataire à St Germain le 11/7/1955
Il y a un tanneur charentais du nom de Planty qui est parti en 1689 au Etats-Unis et qui y a une descendance de plus de 1000 noms .
DETAIL DE LA VIE D'ELIE LEONARD PLANTY
Il est né en 1752 à St Germain de Montbron, dans le canton de Marthon (16). Son père lui a appris à lire et à écrire. Il se trouve à la tête du cabaret en 1777 à la mort de son père à l’âge de 20 ans. Il vit avec sa mère jusqu'à la mort de celle ci en 1780
En mai 1789, il est député de la commune pour porter au district les deux cahiers de doléances. Il connut les revers de la révolution et failli y laisser sa peau. Voici résumé ce qu’il a fait.
En juillet 1789 le district est mis en état d'alerte (des ennemis du peuple sont signalés dans les parages). Il parcourt alors le pays à cheval 2 jours et 2 nuits pour prévenir tout le monde.
En août 1789, il est nommé secrétaire du comité de Marthon.
En mars 1790, il est élu comme premier maire de la commune.
Le 10 décembre1790, il est désigné comme juge de paix du canton de Marthon.
En juin 1791, il est nommé électeur.
(En 1792, aux archives national il est dit de Planty qu'il est un vrai sans culotte !)
En juin 1792, il siège à l’assemblée primaire qui nomme les électeurs à l'assemblée Nationale. Il est alors président de l'assemblé du canton.
En décembre 1792, il est procureur de la commune de Marthon (chef lieu de canton).
Le 29 ventôse de l’an 2, il est arrêté et emmené à Paris entre
deux gendarmes le 3 prairial au tribunal révolutionnaire.
Le 15 juillet 1793, à 41 ans il mesure, 5 pieds 4 pouces, ses cheveux sont châtains, yeux roux, nez gros, bouche ordinaire, menton long, le visage marqué par la petite vérole et il est père de 5 enfants en bas âges.
Du16 au 18 janvier 96 > vote de la mort du Roi, exécution le 21 janvier, le 10 mars création du tribunal Révolutionnaire, en Juin coup de force contre la Convention et chute des Girondins. Moins d'une soixantaine de convention départementale protestent contre le coup de force. Planty et Peyrand (curé de Marthon) représentent leur canton au district de la Rochefoucault, leurs propos sont taxés de fédéralisme. Le 16 décembre 1793, la loi condamne avec effet rétroactif les propos fédéralistes.
Le 17 mars 1794, Planty et Peyraud sont traduits devant le comité révolutionnaire de la Rochefoucault. Ils sont placés à la maison de détention de la Rochefoucault, il est démis de ses fonctions. Il est transféré entre deux gendarmes à Paris
Il
comparait le 23 mai 1793 au tribunal révolutionnaire de Paris, pour Fédéralisme et atteinte à l'unité de la république
et à la tranquillité et sûreté intérieur de l’état. Ceci pour ne pas
avoir reconnut la convention national, jusqu’à ce que les 22 membres en état
d'arrestation ne fussent mis en liberté et que tous les décrets de cette dite
convention, était pour lui nuls de ce fait. De plus a recquis l’adhésion de
l'administration de la Gironde pour marcher contre les bougres (les citoyens de
Paris).
- Le 10 juin (21 prairial an 2), il est incarcéré à la conciergerie. Le 27 juillet chute de Robespierre.
Le 31 août l'acte d'accusation est fait
lL 03 septembre, l'acte d'accusation leur est signifié
Le 09 septembre (23 fructidor), ils sont acquittés, car ils
ont agit sans avoir le désir de fomenter une guerre civile ".
Le 12 novembre fermeture du club des Jacobins de Pau, le 08 décembre réintegration de 73 Girondins exclus de la Convention
Il
est dit dans les comptes rendus « qu’il a agit en vrai sans culotte en
acquérant des biens nationaux, marquant ainsi sa confiance entière dans la
convention Nationale et dans les lois émanant d'elle ». (il pu acquérir
entre autre le château de Marthon qui ne devait pas être occupé à l’époque,
aucune trace de violence dans la région ne semble avoir été trouvé lors de
cette période révolutionnaire ! !).
Il est mort au château de Marthon le 20/01/1823