Origine des de Roussel de Préville du Boulonnais
On
ne trouve pas trace de Roussel dans le Boulonnais avant le XVème siècle.
Il faut préciser cependant que beaucoup d'archives du Boulonnais furent détruites
par les Anglais en 1550, lors de l'occupation de la ville de Boulogne. Ce qu'il
nous reste actuellement comme document, n'est donc pas complet, il serait utile
de rechercher dans les terriers des différentes abbayes qui auraient pu mettre
à l’abri leurs archives dans d’autres monastères, loin du Boulonnais.
Notre famille n'a pas de trace d'anoblissement, c'est une noblesse d'extraction, nos armes apparaissent sur des parchemins vers 1630 sans que l'on ait des documents pour en dire plus. Occupant des postes donnés par le roi au XV° et XVI° siècles, ils restent sur leur terre au XVII° siècle pour ensuite servir dans la marine au XVIII° siècle. La révolution trouve la famille presque éteinte, le XIX° siècle les verra vivre en petit rentier avant que la guerre de 14-18 ne fasse partir tout le monde vers d'autres horizons.
Les
traces de notre famille dans des livres historiques du Boulonnais sont peu
nombreuses car,
Les branches aînées s’éteignent au bout de quelques générations,
empêchant la continuité des patrimoines et les alliances à d’autres
familles importantes du Boulonnais.
La majorité des actes, contrats, archives diverses, sont
encore en possession des aînés de la famille. Cela a donc empêché leur
utilisation à des travaux généraux concernant les histoires et l’étude des
familles du Boulonnais.
Certains
d’entre eux ont été à la tête de grands bouleversements locaux dans le
Boulonnais :
Jacques Roussel, châtelain de Boulogne, qui est un des
premiers personnages nommés en 1477 dans la rédaction de la nouvelle coutume
lors de la reprise en main du Boulonnais par Louis XI. C’est le premier ancêtre
dont nous soyons sûr
Claude-Oudard de Roussel qui est l’un des meneurs de la
Ligue en Boulonnais vers l’an 1580.
(La
particule apparaît avec Louis Roussel et sa descendance (branche du Manoir)
puis avec Jean, fils de Robert Roussel. La présence ou pas, de celle-ci n’est
pas signe d’une quelconque évolution dans la noblesse. Notre famille fait
partie de la noblesse d'extraction, antérieure à 1400 - 1500, dont on n’a
pas de trace écrite d’anoblissement. Dans ce cas la noblesse antérieure est
maintenue
Les
premiers documents d’époque en possession de la famille sont :
Le terrier (descriptif d’une terre) de la terre de Bédouâtre
datant de 1426, qui fût achetée en 1477 par Jacques Roussel
Un arbitrage au nom de Charles VIII, qui demande le 15
septembre 1483, d’aider Jacques Roussel, châtelain de Boulogne dans son procès
contre Jacques de Cluze;
Puis des testaments et contrats de mariage de la famille et
parfois de familles alliées.
Concernant Jacques Roussel notre premier ancêtre, voici ce que nous savons à partir de ce que dit A. de Rosny, des actes et parchemins retrouvés:
Ecuyer, il est Seigneur des Marquais par sa femme et Seigneur du
Helloy et de Berguette dans l’acte de 1477.
Jeanne
des Marquets a du être épousée
avant 1472 si l'on calcul d'après leurs descendance. Elle est peut être
fille de Jean des Marquets, Ecuyer, Seigneur de Berguette, Lieutenant du Sénéchal
du Boulonnais de 1443-1448. Il était Bailli de Beuvrequin pour l'abbaye de
Saint Bertin en 1424. Elle est peut être aussi soeur ou parente de Roberte des
Marquets qui a épousé en 1461 André de Bournonville, cousin de Marie de
Bournonville et frère de Jean de Bournonville, dit chatel, Gouverneur de
Boulogne. Cette famille des Marquets est plusieurs fois citée à cette époque
dans les documents du Comté, mais je n’ai pas retrouvé leur généalogie.
Il
achète la terre de Bédouâtre le
24 janvier 1477 à Jean de Monchy quelques mois avant la chute de Charles le
Téméraire (contrat du 24 Janvier 1477,
cité pour preuve de noblesse dans les papiers familiaux en possession de Guy de
Roussel de Préville).
Cette terre appartient aussi en partie à la famille de Bournonville car un des fils de Jean de Bournonville, dit chatel, Guillaume, de Bournonville, est Seigneur d'Auvringhen et de Bédouâtre. Il est décédé sans enfant et lègue Bédouâtre à Jean de Bournonville, Baron de Baincthun, qui laissant deux bâtards, le donne à sa soeur Jeanne de Bournonville, mariée à François de Hodicq. Cette terre de Bédouâtre ira à des descendants Roussel quelques générations plus tard.
Il est Veneur de la Comté de Boulogne avant 1477, sous Charles le téméraire, Duc de Bourgogne. Là encore nous ne savons pas à quelle date il a obtenu cette charge qui est certifiée en 1477 lors de la rédaction de la nouvelle coutume du Boulonnais à la prise en main du Comté par Louis X. Le Veneur est l'officier chargé de la chasse et du gibier pour le Comte donc pour le Duc dans le cas présent. Cette charge était soit donnée par le souverain en récompense de service, soit acquise ou donnée par héritage. Cette charge de Veneur est d’ailleurs partie à la famille de Bournonville, car les enfants de Jacques Roussel ne sont pas cité à cette charge par la suite.
Jean de Bournonville, Chevalier, Seigneur de la Vallée, Baron
de Baincthun, est grand louvetier et grand Veneur du Boulonnais, Gentilhomme de
la bouche du Duc de Bourgogne, maître d’hôtel du Roi Charles VIII,
Gouverneur de Brunenberg et de Desurennes en 1480, décédé en 1509. C'est son
neveu, Jean de Bournonville, dit des Près, Chevalier, Seigneur de Capres, Baron
de Houllefort, qui a ce titre de Veneur avec celui de maître des eaux et forêts
en 1493, il meurt en 1515. Il est petit neveu de Jean de Bournonville, Seigneur
du Hourecq qui commande Boulogne. Puis c'est Guy de Bournonville qui possède ce
poste de Veneur de la Comté, il est aussi Gouverneur d'Abbeville. Il est commis à la garde du château de Boulogne par le Maréchal
d'Esquedre (Philippe de Crevecoeur ) sous Louis XI en 1477, à la mort du Duc de
Bourgogne, Charles le Téméraire, quand celui ci s’empare du Comté grâce
au ralliement du Marechal.
Il est nommé le 21 juin 1477, Châtelain
du château de Boulogne, sous Jean de
Bournonville, dit chatel
(Gouverneur et Sénéchal du Boulonnais, son oncle, si Hues est son père)
jusqu'au moins 1483 sous Charles VIII .
Il fait parti des témoins de l'état du Comté de Boulogne en 1477 demandé Louis XI.
Vingt trois noms apparaissent et il est cité en septième position après Jean de Bournonville, Jacques de Marquais (probable beau-père ou beau frère), Jacques Marchand mayeur de la ville (dont un de ces fils s'alliera avec cette famille). A noter la présence d'un Guillaume Roussel Lieutenant du Bailli de Desvre et Sergent général de la Comté cité en vingt deuxième position dans cet état.
Selon cet état il est cité
pour avoir en possession :
- Fief de la Baronnie de Baincthun (probablement Bédouâtre) et fief de l'église de Baincthun.
- Fief d'Audincthun à Jacques Roussel à cause de sa femme et à Ansel de la Warenne.
- Arrière fief de la Baronnie d'Ordre appartenant à Messire Jacques de Sempy (il y a aussi Jean ainsi qu'en la paroisse d'Audinghen à cause de sa femme.
- Arrière fief de la Baronnie de Hesdigneul (unie à la châtellenie de Tingry) entre Isque et Samer. A noter la présence d'un Jean de Mannay (voir Roussel de Miammay).
- Arrière fief du Seigneur de Hames, tenu de Fiennes entre Marquise et Hames.
- Arrière fief de Jacques Rivière, de sa terre de Pernes, baillage de Boulogne au dessus de Bédouâtre. Il y a les hoirs de Jacques de Bournonville.
- Arrière
fief de l'église de N.D de Boulogne pour fief à Baincthun avec Jeanne de
Beaupré et Robinet Costard.
En 1482, il achète des terres à défricher dans la forêt de
Boulogne, à la Capelle.
Le 19 mars 1483, on trouve trace de la ratification du contrat de vente de la terre de Bédouâtre par Heriquet, à Boulogne
En 1483 il est en
procès pour le fief de Bédouâtre avec Jacques de Cluse. Il fait
appel à l'arbitrage de Charles VIII qui demande le quinze septembre 1483 par
provision, d’ouïr tous les témoins prêts à aider son "châtelain"
dans ce procès. Ce Jacques de Cluze est possesseur de deux fiefs tenus
noblement de la Comté. On trouve dans les papiers familiaux un accord entre eux
ou moyennant rente annuelle, le Seigneur de Cluze abandonne ses droits sur cette
terre. ( états des titres trouvés chez
M. de Bédouâtre en 1698 lors delà grande recherche archive familiale).
En 1495, il marie sa fille
Phillippote
Roussel avec Robert de la Pasture qui est garde de la prévôté de Montreuil en
1493, prévôt en 1504, licencié en droit en 1505.
Il fait donation avec sa femme à son fils aîné Jean Roussel, le 11 avril 1497. (états des titres trouvés chez Le Seigneur de Bédouâtre en 1698 lors de la grande recherche). Il ne semble pas lui transmettre la charge de châtelain de Boulogne.
ARBRE GENEALOGIQUE
Pour
commencer, voici l’arbre de nos origines, tels qu’il a été à partir
d’un arbre fait par l’abbé Boulanger en 1619 pour la généalogie de la
famille d’Isque, modifié à la fin du siècle dernier, copié sur le précédent
par A de Rosny vers 1896 :
ROBERT ROUSSEL
1450
Châtelain
Boulogne
I I LEONORE
I I ROBERT
I
I * Catherine Marchant
I
I
JEHAN
I
I HUES
I * Marie de Bournonville __________ LOUIS
COMMENTAIRE
A -
ROBERT 1494. il n’existe
pas !
Il
est troublant de trouver en 1615, dans un extrait de généalogie du grand livre
de la maison d’Isque, la trace d’un Robert Roussel en 1494, Seigneur de Bédouâtre,
Châtelain de Boulogne, marié à une Marie de Bournonville. Même si ce
document est le plus ancien qui atteste de nos premiers ancêtre, je me permets
quelques réfutations.
En effet, je n’ai jamais trouvé trace d’un Robert
Roussel cité comme châtelain de Boulogne. En 1494, c’est encore Jacques
Roussel qui est Châtelain de Boulogne (il marie sa fille Phillipote en 1495,
et il teste le 11 avril 1497).
S’il y avait un Robert Roussel qui soit devenu Châtelain
de Boulogne, ce serait alors le fils de Jacques Roussel donc Robert Roussel qui
teste en 1510, mais celui ci est cadet et c’est son frère aîné, Jean
Roussel, qui devrait avoir ce poste, et Jean Roussel meurt après Robert Roussel.
Espérons que ce n'est pas un de nos ancêtre qui fût le dénommé
R., Châtelain de Boulogne qui fût soudoyé par les Anglais pour livrer le château
vers 1463, et qui fût décapité, sitôt le complot découvert (archives de
Boulogne).
Concernant Marie de Bournonville, femme du dit Robert
Roussel, il n’est question nulle part de Robert Roussel époux de Marie dans
l’arbre généalogique des Bournonville, alors que l’alliance de Hues et de
Marie y est attestée.
Les Roussel d’Herly, originaire du Boulonnais, remontent à
un Robert Roussel. Ils seront Seigneur d'Herly, Escarbotin, Ochencourt,
filiation en 1461, maintenu noble en 1701 (preuve pour St Cyr en 1714,
insinuation du châtelet; Dossier bleus 586; Nouveau d'Hozier 293; Pelletier;
Suchaux; Vindry ). On trouve aussi une famille Roussé en Ponthieu et
boulonnais, qui porte d'azur au
chevron d'or, et qui est, pour certains auteurs une même famille. Il s'agit
certainement de la famille des Roussel
d'Herly qui est parfois orthographiée Roussé par certains auteurs.
Y
a t’il une parenté avec nous ? Est ce Robert que les auteurs de 1615 ont
voulu donner pour meubler leur arbre, nous ne le sauront jamais.
Nous avons aussi dans les Roussel de
Goderville, originaire
de Fécamp (voir au chapitre des différents Roussel), un Robert Roussel issu
d’Aubert Roussel, natif de noble maison du Dauphiné, venu par decca au
service du Roi (Charles VII) pour la conquête de Normandie (c'est à dire en
1449 au plus tard marié à Nicolle de la Poype qui eut comme fils Raoul
Roussel. Le dit Raoul Roussel fût occis par les ennemis en une course près de
Bailleul en Flandres. Il semble qu’il y ait eu confusion complète de notre généalogie
avec celle-ci, notamment pour Raoul qui est bien dans notre arbre, et dont
j’ai retrouvé la trace comme Seigneur du Manoir en Boulonnais.
B -
HUES
Voici ce que nous savons de lui:
Nous
ne savons pas qui est son père, cependant il s’agit peut être de Jean
Roussel, qui est commis Sergent de la forêt de Boulogne en 1418 par Guy Quieret,
dit Bor, Seigneur de Heuchin et de Pont Robert, Sénéchal du Boulonnais de l’époque (archives de Lille).
Hues
Roussel est peut être Seigneur du Manoir, qui est un
fief à Hesdin l'Abbé, près d'Isque et d'Hârdelot, car il y a, dans le rôle
des fiefs en 1477, la veuve de Hues Roussel qui y paraît.
Il
est Lieutenant du châtelain d'Hârdelot de 1440 à
1457 (histoire du château Hârdelot).
A
ce poste, il servit de 1443 à 1447 sous Robert de Saveuse, de 1447 et après
1457 sous Jean, bâtard de Renty (celui ci est Chevalier, chambellan du
Duc de Bourgogne, prévôt de Montreuil, châtelain Hârdelot, marié à
Catherine d'Isque qui s'est remariée à Gauvin Quierret en 1472).
Il y est dit aussi que Hue Roussel se marie en 1457. En fait si l'on regarde la descendance donnée à Hues il ne peut être marié qu'avant 1447. Marie de Bournonville est fille de Robert de Bournonville, dit le Roux, et d’Adelis de Flahaut, dame de la Vallée et de la Coquardière. Robert de Bournonville est Capitaine du château de Brunemberg et de Desvres pour le Duc de Bourgogne, il fût tué en 1436 à la bataille d'Ardre. Il participa à Azincourt en 1415 à l'attaque des chariots des Anglais avec le sire d'Azincourt ce qui entraîna par crainte de contre attaque l'exécution des prisonniers Français. Ils eurent des remontrances du Duc de Bourgogne qui les obligea à restituer l'épée et la couronne du Roi d'Angleterre qui y avait été dérobées.
Voici la descendance de deux frères
Bournonville qui concerne les Roussel.
- Jean de Bournonville, dit Catel,
Gouverneur de Desvre, décédé en 1417, qui eut deux fils:
- André de Bournonville, allié à Roberte des Marquets.
- Jean de Bournonville, Ecuyer de Charles le Hardi, châtelain
d’Hârdelot puis Gouverneur de Boulogne qui nomma Jacques Roussel (son
neveu ?, marié en plus à Jeanne des Marquets) au poste de châtelain
de Boulogne
- Robert de
Bournonville, dit le Roux, marié à Adelis de Flahaut, tué en 1436
d’où:
- Jacques de Bournonville Seigneur de la Vallée Winterthun la Cocquarderie époux de Eléonore de Fiennes
- Marie de
Bournonville marié à Hues Roussel.
En
remontant à l’envers les filiations données par de Rosny, et en remontant
jusqu'à Jacques Roussel, celui dont on est sûr au niveau filiation, on
s’aperçoit que cela ne tient pas. En effet à partir des descendants dont
nous avons des dates de naissance, mariage, décès, et en se basant sur un âge
de mariage moyen à quinze ans pour les filles et de vingt cinq à trente ans
pour les hommes, nous replaçons les pièces tel que dans l’arbre que je me
suis permis de refaire. Il est très probable avec cette méthode que Hues
Roussel, Lieutenant du châtelain d’Hârdelot en 1547, soit père de Jacques
Roussel, Châtelain de Boulogne en 1477, et non son frère, comme le dit de
Rosny.
C -
LEONOR que je ne mets pas
dans mon arbre car étant très certainement une Roussel
de Miamay
Il
est étonnant de constater que deux généalogies de famille Roussel, qui n'ont
rien à voir avec notre famille, mentionnent des personnages cités dans
l’arbre de 1614. Les dates qui sont données par ces deux autres généalogies
étrangères à la nôtre, correspondent en fait à une date s’approchant de
1440, plutôt que 1490 comme le laisse supposer notre arbre. De plus, ces deux
familles sont originaires du Ponthieu, ce qui toujours pour ces dates de 1480
dans notre arbre ne tient pas.
Léonor Roussel est citée par de Belleval, dans son
nobiliaire du Ponthieu et du Vimeu, avec les mêmes alliances que dans l’arbre
fait par A. de Rosny. Il la met comme fille de Gauthier Roussel,
Ecuyer, Seigneur de Miannay, Bailli de Bailleul et de Isabeau de la Rivière. Il
lui donne aussi comme frère, Guerard, époux de Guillemette de la Rue.
La Gorgue de Rosny, dans sa généalogie des Fourmanoir cite
Léonor Roussel, Demoiselle de ?
née <1464, mariée deux fois.
-
mariée en 1) avec Guillaume de Fourmanoir qui est
secrétaire du Roi, Bailli de Rue, Receveur du Ponthieu d’où:
1.
Pierre de Fourmanoir, Ecuyer, Bailli de Rue en 1497.
2.
Philipote de Fourmanoir, épouse de Jean Carue, d'Abbeville.
-
mariée en 2) avec Jean de Croy, dit Butor. En 1413, Jean de Croy est Gouverneur
du Boulonnais, il est décédé à Azincourt. Jean de Croy dit Butor, bâtard de
Croy, organise la défense du Boulonnais contre les pillards. Il tue Laurent
Rose un de leurs chefs en 1417. Philippe de Croy ancien Gouverneur de Boulogne
est avec Louis XI. Il ne semble pas s'agir de cette branche "illustre"
concernant l'époux de Léonord.
ARGUMENTATION DE MON ARBRE
Le
seul ancêtre que nous pouvons nous «approprier » par la possession
d'actes encore dans la famille, est
Jacques Roussel, époux de Jeanne des Marquets.
Je
suis parti du travail de A. de Rosny qui m’a servi de canevas puis j’ai
été amené à modifier l’origine de nos ancêtres en tenant compte des
commentaires que j’ai détaillé précédemment. De plus, je me suis permis de
remonter cette arbre d’une génération, ce qui me permet de mieux montrer la
logique m’ayant conduit à ce choix de premier ancêtre plutôt qu’à un
autre.
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JEAN |
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JACQUES |
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* Jeanne |
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PHILIPPOTE |
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HUES * Marie de Bournonville |
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des Marquets |
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Lieutenant du châtelain |
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châtelain de Boulogne |
ROBERT * |
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d'Hârdelot |
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LOUIS |
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* Catherine |
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Marchant |
JEAN Roussel |
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MARGUERITE |
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* Jeanne de
la Cauchie |
Sergent de la forêt |
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de Boulogne |
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Je
prends comme hypothèse de départ, que nos ancêtres venaient du Ponthieu,
alors qu’ils peuvent tout à fait venir de Normandie, de Bourgogne, d’Auvergne
ou de tout autre endroit. Il faut se reporter à la longue énumération des
Roussel retrouvés dans le Ponthieu et le Boulonnais de 1350 à 1460, dans
laquelle j’ai sorti un probable et hypothétique ancêtre.
A
- JEAN Roussel, Sergent de la forêt de Boulogne
Il
me semble logique de mettre Jean Roussel, commis Sergent de la forêt de
Boulogne, comme ancêtre commun à tous les Roussel du Boulonnais.
-
Il occupe un poste dans le Boulonnais en ce début de XVème siècle.
-
On trouve un Jean Roussel, Sergent de Doudeville vers 1450-1460, et un Guillaume
Roussel, Lieutenant du Bailly de Desvre et Sergent général de la Comté en
1477. Quand on sait que les charges se transmettaient souvent de père en fils,
celà ne peut qu’appuyer cette thèse.
B
- HUES Roussel, époux de Marie de Bournonville
D’après
la filiation rétrograde décrite précédemment, d’après sa fonction de
Lieutenant du Châtelain d’Hârdelot et de son alliance avec Marie de
Bournonville, il est le père idéal de Jacques Roussel pour expliquer la
nomination de celui ci par un Bournonville, qui serait l’oncle de sa femme au
poste de châtelain de Boulogne. Il ne peut en aucun cas être le fils de
Jacques Roussel comme le dit la précédente généalogie. Hues Roussel en poste
de 1440 à 1457 à Hârdelot et son père Jacques Roussel, Châtelain à
Boulogne en 1477, il serait centenaire ! !. Dans mon arbre il apparaît
comme aîné, en fait il doit être cadet
puisque ne reprenant pas la charge de son père qui serait reprise par son frère
aîné Jean Roussel.